La 19e nuit des étoiles dans le ciel immercurien
Tchicou, le bec dans les étoiles
Une légère brune à très haute altitude mais pas suffisante pour cacher le firmament étoilé de Saint-Laurent-Blangy. Les cieux sont avec l'association d'animations
scientifiques immercurienne et les dieux ne leur sont pas tombés sur la tête en ce samedi 25 juillet. 22h30 au Tchicou parc Freddy Poiret, Claude Defreschi, Géry Varet et Nicolas Kusmierek,
les quatre astronomes de la commune, sont aux commandes de leur vaisseau inter sidéral pour percer les secrets de la voûte céleste. Deux télescopes à miroir et une lunette à lentille ont été
installés pour la circonstance sur la pelouse du parc de la Brayelle. Au dessus du clocher on peut distinguer le premier quartier de la Lune. (Premier quartier en forme de p et dernier quartier
en forme de d). Tient Véga, la plus brillante des étoiles, pointe déjà ses branches vers la planète bleue. Elle fait partie du triangle des nuits d'été avec Altaïr et Deneb. Puis ce sera le tour
de la constellation d'Ophiuchus et celle de l'Aigle. Petit à petit, comme un arbre de Noël, les lumières apparaissent les unes après les autres pour l'émerveillement des petits et des grands. Les
doigts se lèvent vers ce ciel fantasmagorique, et c'est à ce moment que nous prenons la pleine mesure de l'immensité de cet espace infini et de la microscopique place occupée par l'homme. Notre
bonne vieille terre est âgée de quatre milliards d'années et il lui en reste encore autant à vivre si nous ne la détruisons pas avant. Ensuite l'espèce humaine se transformera en poussière
pendant que l'étoile du berger brillera pour l'éternité. Il faut 8 minutes à la lumière pour parcourir la distance qui nous sépare du soleil. Cette banale étoile de type G2-V fait partie, comme
des millions d'autres, de notre galaxie. On estime son diamètre à 1 400 000 kms. Sa température en surface est de 6000° et en son coeur de 15 millions de degrés. Son rayonnement est vital
pour l'homme mais attention, une exposition prolongée peut-être très dangereuse voir même fatale. Nicolas Copernic, Galilée, Thomas Hariot et Johannes Kepler sont les pères de l'astronomie
moderne.
Grâce à leur entêtement et à leurs découvertes, l'homme a pu enfin s'orienter dans l'univers mais il y cherche encore sa place.
Pierre HUGONNAUD
L'Avenir de l'Artois
Edition du mercredi 29.07.2009